Se former aux premiers secours ? Une urgence !

Ça n’arrive pas qu’aux autres…

Coupure sévère, étouffement, perte de connaissance, malaise cardiaque, mauvaise chute, accident de la route… : autant de situations où le bon geste, réalisé sur le champ, peut permettre d’éviter le pire. Et nous pouvons tous être confrontés à une situation qui nécessite d’agir vite. Le péril est d’ailleurs souvent dans la demeure : les accidents de la vie courante causent 20 000 morts / an en France. Sans compter les accidents de la route, du travail… Apprendre les gestes qui sauvent, c’est éviter de rester les bras ballants en cas d’accident.

On peut le faire !

Pour se former aux premiers secours il suffit d’être… volontaire. Et disponible pendant 7 à 8 heures : la formation est dispensée sur une journée, deux demi-journées, en soirée, en week-end… et s’adresse à tous, à partir de dix ans. Sans aucune connaissance préalable, ni qualités physiques particulières : même pas besoin d’être fort ou sportif ! On nous apprend des gestes simples, que l’on pratique sous l’œil attentif des formateurs. Où se former ? Auprès des pompiers, de la Protection civile, de la Croix-Rouge… entre autres. Et ça coûte environ 60 euros.

Par ici le programme !

Lors de la formation de Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1), on apprend à donner l’alerte (appeler les pompiers, le Samu…) et à réagir de façon adéquate, quelle que soit l’urgence. On nous enseigne la marche à suivre lorsque quelqu’un s’étouffe, à réaliser un point de compression (ou un garrot) en cas d’hémorragie ou encore à placer une victime en position latérale de sécurité. On s’exerce aussi au massage cardiaque et on nous montre comment se servir d’un défibrillateur.

Les gestes qui sauvent

Suite aux attentats survenus en France, de nombreux citoyens ont souhaité apprendre les gestes qui sauvent. Et mi-septembre, un arrêté a été publié pour « permettre au plus grand nombre de citoyens de devenir le premier maillon de la chaîne des secours et de préserver l’intégrité physique d’une victime en attendant les secours organisés ». En deux heures, on apprend le B.A BA. C’est déjà ça.

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