Mieux vaut prévenir que guérir : c’est vous qui le dites !

La prévention ? Je connais !

Les messages de prévention, vous les connaissez. Plus de 80% d’entre vous les jugent suffisamment nombreux. Mais plus de la moitié des personnes interrogées estime qu’ils ne sont pas efficaces. Pas suffisamment, en tout cas, pour changer quoi que ce soit dans les comportements. Pour autant, près des deux tiers des répondants jugent primordial de faire plus d’activité physique. Et plus de 55% d’entre eux estiment qu’ils devraient prendre soin de leur sommeil et/ ou de leur poids et / ou de leur alimentation…

 

Ces messages qui nous interpellent

Les messages concernant les maladies de l’œil (la DMLA par exemple), de la peau (à cause de l’exposition au soleil notamment), les maladies sexuellement transmissibles/le cancer du sein ou la santé bucco-dentaire nous interpellent aussi. Voire nous mettent la puce à l’oreille. Pourtant, on ne franchit pas systématiquement la porte d’un professionnel de santé. D’ailleurs, pour un quart d’entre nous, on y renonce purement et simplement.

 

Les spécialistes auxquels on renonce

Et pour cause : 54% des personnes interrogées se sont découragées devant la difficulté à obtenir un rendez-vous. Parmi les autres raisons évoquées, figurent également le manque de temps (42%) ou encore des raisons financières (25%). Parmi les spécialistes que nos répondants ont renoncé à consulter figurent en première position les dermatologues (34% des personnes interrogées), loin devant les ophtalmologues (25%), les gynécologues (23%) ou les dentistes (21%). Près de 30% des personnes interrogées ont même renoncé à consulter leur généraliste. En revanche, il existe deux catégories de professionnels de santé que l’on consulte coûte que coûte : les pédiatres (serions-nous plus scrupuleux pour nos kids que pour nous-mêmes ?) et les pharmaciens, plus accessibles.

 

La débrouille…

Dans ces conditions que faites-vous pour aller mieux ? Les deux tiers d’entre vous ont recours aux médicaments en vente libre en pharmacie, ou se tournent vers les produits naturels (53%), voire se soignent avec des médicaments déjà prescrits (21%). 70% des personnes interrogées sont convaincues que les nouvelles technologies pourraient les aider à être et rester en forme… mais moins d’une personne sur deux les utilise ! En tête des applications utilisées pour prendre soin de soi à titre préventif : les applis de bien-être (médiation, relaxation), celles de sport, de suivi des constantes (poids, rythme cardiaque) et enfin le podomètre.

 

Les solutions de prévention

Pour plus de 70% des membres du Club wellpharma, le pharmacien est un acteur légitime en matière de prévention santé, via les entretiens qu’il peut mener avec ses patients. Et 66% estiment qu’il peut tout à fait accompagner à domicile les seniors ou les futurs/jeunes parents. Un rôle que les pharmaciens wellpharma tiennent volontiers via une gamme de services adaptés :

Ma pharmacie à la maison vise à sécuriser le maintien à domicile et faciliter la vie des personnes fragiles et de leur entourage avec une batterie de propositions : visite à domicile, tri de l’armoire à pharmacie, suivi du traitement, préparation et livraison du pilulier…

Avec le Coaching futurs et jeunes parents, on prépare l’arrivée de bébé avec toutes les infos nécessaires concernant la nutrition, l’hygiène, les soins, les petits bobos…

Le dépistage des risques cardiovasculaires s’adresse à tous les publics et notamment aux plus de 40 ans qui veulent faire le point, quel que soit leur état de santé : durant l’entretien confidentiel, le pharmacien recueille quelques informations essentielles (poids, tension, mode de vie…) afin d’évaluer le risque et de fournir des conseils avisés.

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