Prothèses auditives : ne restez pas sourd au progrès
Qu’est ce que la presbyacousie ?
Avec l’âge, il n’y a pas que la vue qui baisse, notre acuité auditive aussi. C’est une évolution naturelle liée au vieillissement de l’organisme : les cellules de codage des sons se font plus rares au fil des ans entraînant des difficultés à percevoir les sons aigus ou à suivre une conversation dans un environnement bruyant. Alors on monte le son de la télé, de la radio… tandis que le cerveau lance des actions de suppléance : on lit sur les lèvres. On compense mais cela n’a qu’un temps.
Quel intérêt à s’appareiller ?
Pas facile d’admettre que l’ouïe baisse. Souvent, d’ailleurs, l’entourage s’en rend compte avant la personne concernée. Or, se faire appareiller dès qu’on en a besoin, se révèle bon pour la santé en général. Cela permet de mieux se concentrer, de maintenir un bon niveau de communication avec son entourage, de poursuivre ses activités sociales et professionnelles et d’éviter isolement et repli sur soi. En outre, il été démontré qu’il existe un lien entre mémoire et audition.
Quelle est la marche à suivre ?
La déficience auditive liée à l’âge n’est pas une maladie : elle ne se soigne pas mais se traite ! Après un passage chez le médecin généraliste qui vérifiera qu’il n’y a pas de bouchon, direction l’ORL. L’audiogramme confirmera, le cas échéant, le diagnostic de presbyacousie. L’appareillage est ensuite réalisé par un audioprothésiste, lequel propose aujourd’hui des petits bijoux de technologie aussi discrets que performants. Type d’appareil, montants remboursés, suivi de qualité, ne restez pas sourd aux dernières avancées.
Les appareils, toujours plus innovants
Plus discrètes et performantes, les aides auditives utilisent un traitement numérique du signal sonore. On monte le son, mais pas n’importe comment : la technologie permet d’amplifier la voix humaine de façon sélective tout en réduisant la présence des bruits de fond. En outre, ces aides peuvent être connectées au téléphone, à la télévision… Pour un confort assuré, l’audioprothésiste les aura adaptées au déficit auditif et au mode de vie de son patient mais aussi à la forme de son conduit externe. Il accompagne ensuite la personne tout au long du processus d’adaptation et de réglage pour un résultat optimal.
La 20e journée nationale de l’audition
Elle se tient le 9 mars. De nombreux spécialistes proposent au public d’effectuer un bilan auditif et répondent ainsi à toutes les interrogations des personnes désireuses de mieux être informées sur leur capital auditif. Plus d’informations sur www.journee-audition.org