Améliorer son confort intime

Attention, zone sensible

Notre zone intime est sensible et fragile. Pas question de la décaper au risque de déséquilibrer la flore, ce qui favoriserait la survenue d’une mycose. On opte pour un produit sans savon, surgras, ou un gel intime adapté, au PH compris entre 4,5 et 9. Les douches vaginales sont également déconseillées (même après un rapport sexuel, même pendant les règles). En effet, le vagin s’auto-nettoie : y introduire ne serait-ce que de l’eau, c’est prendre le risque de dérégler la flore vaginale.

Une toilette quotidienne

Cette zone nécessite une toilette une fois par jour, deux au maximum, et surtout pas plus, au risque une fois encore d’en détruire l’équilibre fragile. On abandonne l’idée de se laver avec un gant, nid à microbes, et l’on procède avec sa main, d’avant en arrière pour éviter de transporter les germes de l’anus vers la vulve. Et on s’essuie doucement et consciencieusement.

Au sec !

Il faut savoir en effet que les bactéries aiment à se développer en milieu humide et chaud. C’est pourquoi on recommande le port de sous-vêtements en coton,  à la fois doux, absorbants et respirants. En été, on veillera aussi à ne pas garder sur soi trop longtemps une culotte de bain mouillée. Idem quand on fait du sport : on se change dès que possible. Même remarque pour les femmes enceintes dont les pertes vaginales sont plus importantes… Enfin, pendant les règles, la vigilance est aussi de mise : on change régulièrement de protection intime pour éviter le développement des bactéries ou l’irritation quand on porte une serviette. Enfin, on pense à toujours se laver les mains avant et après avoir retiré/remis en place son tampon, sa serviette hygiénique, sa coupe menstruelle.

NB : certaines d’entre nous ont remarqué que le port du string favorisait les mycoses, vraisemblablement provoquées par l’irritation et/ou la colonisation des germes qui migrent plus facilement de l’anus vers la vulve.

Ça gratouille ?

Parfois, malgré toutes ces précautions, vous avez une sensation d’inconfort ? Il suffit parfois de porter des vêtements plus amples et d’adopter un gel lavant au PH légèrement alcalin, (demandez conseil à votre pharmacien), pour que tout rentre rapidement dans l’ordre. En revanche, si des démangeaisons surviennent, a fortiori accompagnées de pertes plus abondantes et blanchâtres, on peut penser à la mycose. Si cela ne vous est jamais arrivé auparavant, consultez votre médecin. Sinon, vous pouvez en parler à votre pharmacien qui vous conseillera un ovule vaginal et/ ou une crème antifongique.

Des solutions contre la sécheresse vaginale

A la (pré)ménopause, les choses peuvent se gâter : avec l’instabilité hormonale, la zone intime peut vite devenir irritable et, surtout s’assécher. Pas de panique, on trouve en pharmacie une palette complète, de la crème au spray en passant par le gel, en application locale, pour hydrater et lubrifier. Si la sécheresse vaginale vous pèse, parlez-en à votre gynécologue qui vous conseillera et vous prescrira éventuellement un traitement adapté.

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