Eviter le diabète de type 2
Le diabète : kesako ?
Le diabète de type 1 et le diabète de type 2 sont deux maladies différentes qui se caractérisent par un taux de glucose trop élevé à cause de troubles de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation.
Le diabète de type 1 concerne 6% des diabétiques. On le découvre généralement chez les enfants, les adolescents ou les jeunes adultes dont l’organisme ne reconnaît plus les cellules bêta (qui fabriquent l’insuline) et les détruit, provoquant une carence totale en insuline. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune chez des sujets présentant des prédispositions génétiques. On traite le diabète de type 1 par un apport en insuline.
92% des diabétiques sont atteints d’un diabète de type 2. On le détecte chez les adultes, généralement âgés de plus de 40 ans. Dans leur cas, soit le pancréas ne fabrique plus assez d’insuline, soit l’insuline produite agit mal. Dans les deux cas, l’insuline ne remplit plus son rôle et ne permet plus au glucose de pénétrer dans les cellules. De fait, le glucose reste dans la circulation sanguine.
Dans le cas du diabète de type 2, il n’existe pas une cause unique mais un faisceau de facteurs favorisants. Le poids de l’hérédité est important (quand un seul parent souffre de diabète de type 2, le risque est de 40% mais il grimpe à 70% quand les deux parents atteints), ainsi qu’une alimentation déséquilibrée, un surpoids, un manque d’activité physique, le tabagisme…
Le prédiabète
A la différence du diabète de type 1, le diabète de type 2 n’apparaît pas brutalement. Il est précédé d’une période de dérèglement glycémique. Ce prédiabète est caractérisé par un taux de glycémie à jeun situé entre 1,10 g/L (6,1 mmol/L) et 1,25 g/L (7 mmol/L) et/ou une intolérance au glucose des cellules. Durant cette période, plus ou moins longue, il est possible d’agir pour retarder voire éviter la maladie.
Repousser la maladie
Les mesures efficaces pour repousser la maladie concernent le mode de vie. Une alimentation équilibrée, la pratique régulière d’une activité physique et une perte de poids quand c’est nécessaire permettent de réduire considérablement le risque de développer la maladie.
Choisir son alimentation
Les recommandations nutritionnelles sont très simples : on préconise une alimentation saine, équilibrée et variée ! Il n’est pas question de régime mais de bonnes habitudes à prendre avec des repas où l’on fait la part belle aux fruits et légumes de saison, aux légumineuses (pois chiches, lentilles, fèves) et à l’eau. On consomme aussi du poisson (deux fois par semaine) et on lève le pied sur les viandes, la charcuterie, le sucre, l’alcool, le tabac… et on limite sa consommation quotidienne de sel, de matières grasses et de féculents.
Se (re)mettre en mouvement
La sédentarité est un facteur de risque majeur de la survenue du diabète, d’où l’importance de s’activer ! Si la pratique du sport vous tente, à la bonne heure ! Sinon, il vous « suffit » de marcher, monter des escaliers, faire du ménage, du jardinage, danser, préférer le vélo à la voiture… L’intensité et la régularité des activités sont le gage de leur efficacité. L’équivalent de 30 minutes de marche rapide chaque jour diminue le risque de développer un diabète de type 2. N’oubliez pas : il n’est jamais trop tard pour commencer et on peut redémarrer tout en douceur !