La journée mondiale du Sida

Chiffres clés

Rappel : Une personne est dite « séropositive pour le VIH » lorsqu’elle est infectée par le VIH, donc porteuse du virus. Cela ne signifie pas qu’elle est atteinte par la maladie du sida.

35 millions : nombre de personnes séropositives dans le monde
150 000 : nombre de personnes séropositives en France* 

Evolution et contamination

L’Institut de veille sanitaire (InVS) a publié, le 23 novembre 2015 des statistiques qui témoignent, hélas, une nouvelle fois, de la vivacité de l’épidémie de VIH/sida en France. Le nombre de personnes qui ont découvert leur séropositivité en 2014 reste stable depuis 2007.

6600 : personnes qui ont découvert leur séropositivité en 2014 en France. 

1200 : personnes ayant déclaré une pathologie indicatrice de sida

56% : contamination par voie hétérosexuelle (dont les 3/4 sont nés en Afrique subsaharienne) 

42% : concerne les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes  

1% : sont des usagers de drogue. 

Populations concernées

Cette hausse est fulgurante chez les jeunes entre 15 et 24 ans, pour qui le nombre de découvertes de séropositivité a plus que doublé (x2,4) en onze ans. Un constat inquiétant quand on sait que, plus l’infection à VIH est détectée tôt, mieux elle peut être soignée. Seule tendance significative : les HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes) ont recours plus fréquemment aux nouveaux diagnostics d’infection à VIH depuis 2011.

Traitement

A ce jour, aucun traitement n’élimine le virus VIH. On ne peut donc pas en guérir. Mais on peut bloquer l’évolution de l’infection en associant plusieurs médicaments. Aujourd’hui les traitements du VIH sont moins lourds mais administrés à vie. S’ils sont bien suivis, ils permettent aux personnes séropositives de mener une vie presque normale, de travailler, d’avoir une vie amoureuse, des projets, des enfants. Il a été scientifiquement prouvé que l’amorce du traitement dès le diagnostic prévient de nombreux cas de maladies graves ou potentiellement mortelles et réduit considérablement le risque de décès. D’où l’importance de ne pas négliger les diagnostics.

Diagnostics et autotests

Ils sont réalisés par un prélèvement de sang. Les autotests complètent le dispositif de dépistage existant : tests biologiques, tests rapides. Obtenu sans ordonnance, uniquement en pharmacie (ou sur le site internet des officines qui ont obtenu l’autorisation de vente en ligne), l’autotest se pratique à partir du prélèvement d’une goutte de sang. Le résultat est disponible en 15 minutes, contre un à quelques jours pour un test biologique et 30 minutes pour un test rapide. En cas de résultat positif, l’autotest doit être confirmé par un test conventionnel en laboratoire. Son prix : entre 25 et 28 €.

Pour plus d’informations, appelez Sida Info Service au 0 800 840 800 24h/24, appel confidentiel, anonyme et gratuit ou www.sida-info-service.org 

Source : Bulletin épidémiologique de l’Institut de veille sanitaire ( InVS) publié nov 2015 – données chiffrées année 2014. Le 23 novembre 2016, les chiffres seront mis à jour (données 2015).

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