Zoom sur l’acupuncture

Un peu d’histoire

L’acupuncture est une pratique ancestrale. Cette branche de la médecine chinoise arrive en Europe au XVIIe siècle. En France, c’est Louis Berlioz (le père du compositeur !) qui l’introduit et l’étudie de près. Mais c’est George Soulié de Morant qui, passe pour son principal promoteur dans l’Hexagone puis en Europe, au début des années 30.

Le B.A.BA

L’acupuncture repose sur la notion de Qi (dire « tchi »), -« souffle », « énergie vitale »-, et le principe du Yin et du Yang, des opposés complémentaires (masculin / féminin, chaud / froid…). L’énergie serait contrôlée par le Yin et le Yang et circulerait dans le corps selon seize méridiens.

Dans cette perspective, la maladie est considérée comme un déséquilibre des souffles vitaux dans l’organisme. En fonction de la pathologie, l’acupuncteur va donc poser des aiguilles (1 à 10) sur des points précis situés sur les trajets des souffles vitaux. En stimulant ces points, il tonifie ce qui doit l’être ou disperse l’énergie si besoin. Autrement dit : il rétablit l’équilibre.

La séance va commencer

Toute séance commence par un entretien avec le patient, une prise de pouls, une étude la morpho-typologie du patient, un interrogatoire psychologique pour prendre la mesure de son énergie. Une fois ce dernier en sous-vêtement, installé dans une pièce calme, l’acupuncteur pique les aiguilles (très fines et stériles) dans le tissu adipeux de la peau. Ça picote mais ça n’est pas douloureux… tout au plus, parfois, un peu désagréable. Le patient conserve les aiguilles une vingtaine de minutes. Un acupuncteur peut également utiliser des moxas pour chauffer des points d’acupuncture.

J’y vais si…

L’acupuncture soigne beaucoup de maux : des troubles anxio-dépressifs aux maladies de peau en passant par les désordres digestifs, les problèmes respiratoires, urinaires, rhumatologiques…Les personnes souffrant d’allergie, de constipation, de migraines, de rhinites, sinusites… pourront également être soulagées.

On emmène les enfants ?

Difficile d’emmener un enfant de moins de douze ans chez un acupuncteur en raison de l’appréhension qu’il risque de manifester. En revanche, si votre rejeton se sent prêt, parlez-en à votre acupuncteur !

Comment choisir son praticien ?

En France, les acupuncteurs doivent être docteurs en médecine. Les séances, de 40 à 80 euros, sont remboursées par la CPAM sur la base d’une consultation classique. Vous trouverez, sur le site de l’Association Française d’Acupuncture, un annuaire des médecins acupuncteurs

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