La déshydratation : prévenir, repérer et réagir

Déshydratation

Notre corps a besoin d’eau. En moyenne 1,5l par jour. Mais quand la température monte, il faut boire en conséquence… au risque de se retrouver déshydraté. Il est essentiel de repérer la déshydratation aux premiers symptômes pour agir vite et bien !

A l’eau !

Tout va bien à ceci près que vous avez très -très !-soif ? Avalez vite de l’eau et tout devrait rentrer dans l’ordre rapidement, a fortiori si vous êtes un adulte en pleine santé. En revanche, si d’autres signes accompagnent cette sensation de soif ou si la personne qui a soif est âgée, atteinte d’une maladie chronique (type diabète) ou encore si c’est un nourrisson, prenez la mesure de la situation et agissez -vite- en conséquence !

Ce qu’il faut savoir sur la déshydratation

La déshydratation n’est pas un phénomène à prendre à la légère. La quantité d’eau dans l’organisme varie selon la corpulence (plus on est maigre, plus la proportion d’eau dans l’organisme est importante) et selon l’âge : l’eau représente 75-80% du poids d’un nouveau-né, 65% d’un nourrisson de plus d’un an et 60% de celui d’un adulte. On est déshydraté quand notre corps ne dispose plus d’eau et de sels minéraux en quantités suffisantes pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme.

Les causes

La chaleur est à l’origine de nombreux cas de déshydratation. La fièvre, des diarrhées ou des vomissements, une activité physique intense, une consommation excessive d’alcool, un traitement mal conduit, certains maladies chroniques… peuvent également mettre notre organisme en situation de perdre plus d’eau et de minéraux que les apports extérieurs ne lui en fournissent.

Comment savoir ?

Chez les (grands) enfants, les ados, les adultes, la soif est l’un des premiers signes de déshydratation. Quand, en plus, le sujet a les lèvres sèches, se sent anormalement fatigué ou vidé de ses forces voire a perdu un peu de poids (moins de 5%), on parle de déshydratation légère. La situation est plus inquiétante si l’on constate que la langue et la bouche sont sèches, les urines peu abondantes, le regard est terne, la peau sèche, que surviennent maux de tête et/ou vertiges, troubles de la conscience ou du comportement…

Attention aux seniors et aux bébés !

Les symptômes ne sont pas tout à fait les mêmes chez les personnes âgées et les nourrissons. Nos aînés ressentent la soif de façon moindre et retardée. Autrement dit, quand ils disent avoir soif… ils sont déjà déshydratés bien souvent ! C’est pourquoi il faut être particulièrement vigilant quand une personne âgée mange moins, semble plus fatiguée ou somnolente que de coutume, présente une légère fièvre… Idem, quand un bébé devient apathique, dort beaucoup sans qu’on puisse le réveiller facilement, gémit, respire vite, a les yeux cernés, a perdu plus de 5% de son poids…

En cas de déshydratation sévère, il convient d’appeler les urgences (composez le 15). Selon les cas, le médecin régulateur orientera la personne déshydratée vers une hospitalisation ou vers son médecin traitant.

Que faire en cas de déshydratation modérée ?

En cas de déshydratation modérée chez le grand enfant et l’adulte, il est conseillé d’allonger la personne déshydratée dans un endroit frais (pas froid), ventilé (à défaut, dégainez votre éventail !) et de la faire boire souvent, plus que d’habitude, des boissons sucrées et salée. On veillera à ce qu’elle ne soit pas trop vêtue et on la rafraichira avec des linges humides si cela ne l’indispose pas. Et on la surveille de près. Si son état ne s’améliore pas ou s’aggrave, on appelle le 15.

Quand c’est d’un nourrisson de moins de deux ans qu’il s’agit, on compense ses pertes en eau et sels minéraux avec des solutions de réhydratation orales -SRO- et on surveille attentivement son état général, sa température et son poids. Notez tout ce qu’il boit et tout ce qu’il « rend » (vomissements, diarrhées). Si son état ne s’améliore pas rapidement avec la prise des SRO, s’il ne reprend pas de poids, si son état général semble stagner voire se dégrader, consultez sans attendre !

NB : il est possible de donner des SRO à un enfant qu’on allaite, entre les tétées. Dans tous les autres cas, suivez les instructions de votre médecin ou de votre pharmacien.

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