C’est pollué chez moi ?

Notre air est-il pollué ?

Comment sait-on si l’air chez soi est pollué ?

La pollution biologique se voit ou se sent. Des moisissures sur les joints de la douche ou dans les placards. des odeurs tenaces… Mais ce qui pollue l’air chez soi, c’est aussi ce qui ne se voit pas : les polluants chimiques issus de gaz d’échappement, des usines, la fumée de cigarette, certains produits d’entretien, les huiles essentielles, les bombes désodorisantes. 

Ce sont beaucoup de composants que l’on apporte chez soi depuis l’extérieur !

Réduire la pollution

Quels sont les bons gestes pour réduire cette pollution ?

Un maître mot : aérer ! 

Faire circuler et renouveler l’air est indispensable. En laissant les grilles d’entrée d’air dégagées, les portes ouvertes et les VMC fonctionner, on limite déjà la pollution intérieure.

De nombreux polluants sont liés au confinement et vont se développer à cause de l’humidité ambiante, de fruits moisis, de plantes mal entretenues…

Il faut penser à entretenir votre intérieur comme changer la terre des plantes pour éviter la prolifération de moisissures et acariens par exemple.

Aérer, oui mais comment ?

Ville-campagne, doit-on aérer de la même manière et combien de temps ?

Qu’on soit à la campagne ou en ville, il faut ouvrir ses fenêtres 5 à 10 minutes par jour, plutôt en-dehors des pics de pollution.

Les citadins veilleront à aérer tôt le matin ou tard le soir si la qualité de l’air est mauvaise.

Mais attention, aérer n’empêchent pas de devoir ventiler votre intérieur  !

Mais les traitements de l’air chez soi, est-ce vraiment efficace ?

Une bonne ventilation permet d’évacuer l’air pollué et de réintroduire de l’air neuf dans votre logement.

Il en existe 2 types. Les VMC qui, si elles sont bien installées, sont très efficaces. Les épurateurs d’air présentent un certain intérêt, mais dans la mesure où ils recyclent l’air de l’intérieur, le traitent sans le rejeter , ils appauvrissent l’air en oxygène.

Et que penser des climatiseurs et de la ventilation réversible ?

Si les appareils sont bien installés et entretenus avec de bons filtres, la solution n’est pas mauvaise pour la qualité de l’air intérieur. Mais vus les mouvements d’air qu’ils provoquent, il faut avoir un intérieur très propre pour éviter de mettre des poussières et autres polluants en suspension. Ce qui n’exclut pas d’aérer chaque jour son intérieur !

Modifier l’odeur de mon intérieur

Puis-je utiliser des bougies parfumées et des diffuseurs d’huiles essentielles ?

Diffuseurs et bombes aérosols odorantes sont à proscrire. on pense que l’odeur est synonyme d’air pur. C’est faux ! On camoufle les mauvaises odeurs mais les résidus chimiques s’accumulent et persistent.

A long terme, c’est très mauvais pour les poumons. Même les huiles essentielles entraînent des risques d’allergies et de toxicité.

Quant aux produits biocides contre les virus, ils sont efficaces mais il ne faut pas les respirer !

Les plantes dépolluantes

Une plante verte peut-elle assainir l’air ?

Les plantes vertes dites « dépolluantes »  sont totalement inefficaces sur la surface que l’on veut couvrir.

Pour 1m², il faudrait 100 plantes ! Si vous avez une plante verte, que vous changez sa terre et que vous aérez, ça ne pose pas de problème particulier. Cela fait plaisir mais ce n’est pas fait pour dépolluer. 

Tout est une question d’entretien et d’aération.

Et ma santé ?

Quelles peuvent être les répercussions sur ma santé ?

L’inhalation de polluants peut provoquer une irritation du nez, de la gorge, de l’eczéma en particulier chez les enfants, voire des difficultés respiratoires (asthme, allergies…). 

A long terme, des maladies plus graves peuvent apparaître même si il reste à identifier le ou les polluants responsables.

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