SOS petits bobos
Coupure ? Action !
Le couteau qui dévie… on connaît presque aussi bien que les genoux de junior qui caressent le sol ! Dans les deux cas, on rince la plaie sous l’eau tiède ou au sérum physiologique puis on désinfecte. On applique l’antiseptique à l’aide d’une compresse stérile (le coton laisse des filaments), de l’intérieur vers l’extérieur. On évite les produits colorés qui masquent l’évolution de la lésion et on recouvre la plaie d’un pansement qu’on change régulièrement pour qu’il reste propre et sec.
Si la plaie est très large et/ou très profonde ou si des corps étrangers (éclats, graviers…) s’y soient logés, on file chez son pharmacien pour avis.
On appelle les urgences :
Si la coupure saigne abondamment. Toutefois, il faut rapidement arrêter l’hémorragie. En attendant les secours, on exerce une pression directement sur la plaie, en évitant le contact direct avec le sang de la victime (en utilisant des gants jetables ou un linge propre par exemple) et on allonge la victime.
Dans tous les cas vérifiez que vous êtes vacciné contre le tétanos.
Au feu !
Quand on se brûle, il n’y a pas une minute à perdre ! S’il s’agit d’une brûlure au 1er degré (peau rouge et sans cloque) ou 2ième degré (rougeur + cloques) sur une faible étendue, on fait couler de l’eau fraîche sur la zone lésée pendant au moins 15 minutes : ça stoppe la brûlure et la douleur. On tamponne sans frotter pour sécher. Demandez ensuite à votre pharmacien une crème adaptée (rien au risque d’aggraver la lésion). Il vous conseillera aussi sur les pansements à utiliser, voire vous orientera vers un médecin si la plaie est sévère.
On appelle les urgences :
► Si le brûlé est un nourrisson ou un enfant de moins de 5 ans.
► Si la brûlure couvre une surface représentant un quart (ou plus) de la paume de l’adulte ou de l’enfant blessé.
► Si la brûlure touche le visage, le cou, la surface des mains, les muqueuses…
► S’il s’agit d’une brûlure du 3ième degré (la plaie est brune ou noire, creusée).
► S’il s’agit d’une brûlure électrique, chimique…
Bim bam boum
Shooter dans les pieds de l’armoire, se cogner la tête contre l’étagère, asséner un grand coup de marteau sur son doigt : même les meilleurs d’entre nous ont vécu ça ! La plupart du temps, on s’en tire avec une bordée de jurons et un beau bleu (ecchymose quand la peau est bleue, hématome quand, en plus, on sent une bosse sous la peau). Pour soulager la douleur plus efficacement, on conseille d’appliquer de la glace (dans un torchon ou un gant de toilette propres) pendant quinze minutes. Si la douleur est très vive, on prend un antalgique (pas d’aspirine toutefois, qui fluidifie le sang) et on peut tester l’arnica (en granules ou en gel).
On appelle les urgences :
► Si l’hématome est sur le crâne et que la personne perd connaissance, ressent des fourmillements dans les bras ou les jambes…
► Si les ecchymoses sont accompagnées de fièvre, fatigue… ou encore si elles sont nombreuses sans cause identifiée.
► Si le tour des yeux bleuit suite à un coup au crâne (risque de fracture du crâne).
► Si le coup a frappé l’œil et qu’apparaissent des troubles de la vision.
► Si le coup a été reçu sur l’abdomen ou le thorax et que le blessé est en état de choc.
► Si l’hématome est situé au niveau des bourses, sur les oreilles ou encore s’il est volumineux et perturbe le fonctionnement de la partie impactée.