Pas de rhume cet hiver !

Rhume, angine, pharyngite, syndrome grippal…

Ils ont en commun de n’être généralement pas graves du tout, mais de nous pourrir la vie ! Généralement provoqués par des virus, les (petits) maux de l’hiver ciblent nos voies aériennes supérieures –nez, sinus, pharynx,…– et nous mettent à plat. Comme on n’a pas besoin de ça (et surtout pas envie !), on prend les mesures nécessaires pour les éviter.

 

Vitamine D : l’alliée n°1

Avoir un système immunitaire en pleine forme, c’est encore la meilleure façon d’éviter les petits maux de l’hiver. Or on oublie souvent le rôle majeur de la vitamine D. Pourtant, elle agit favorablement sur notre paroi intestinale, stimule notre système immunitaire inné et adaptatif, augmente les mécanismes de destruction des pathogènes et prévient les infections pulmonaires. Mais la plupart d’entre nous sont carencés en vitamine D, surtout en hiver, à cause du manque de soleil (qui permet à notre organisme de la synthétiser). On en parle à son médecin (qui pourra prescrire des ampoules qui vous couvriront plusieurs mois) ou à son pharmacien qui peut vous orienter vers des formulations à prise quotidienne mieux assimilées (spray, gouttes, capsules).

 

L’échinacée : « la » plante de l’immunité

Les racines de cette (jolie)plante rose sont (re)connues pour leur rôle immunostimulant, ainsi que pour leurs propriétés antibactériennes er antivirales qui la rendent particulièrement intéressante pour lutter contre les infections ORL.

Attention : l’échinacée est déconseillée aux personnes immuno-déprimées.

 

Probiotiques : les potes du microbiote

Les probiotiques sont là pour soutenir notre microbiote. Pour en tirer un maximum de bénéfices, on les prend en cures. On peut commencer dès septembre-octobre… mais il n’est jamais trop tard. Le bon plan ? Attaquer fort avec une prise quotidienne pendant un mois ; les mois suivant, on prend les probiotiques pendant dix jours. Optez pour une souche adaptée avec l’aide de votre pharmacien !

 

EPP, pour éviter les pépins

Antiviral et antibactérien (entre autres), l’extrait de pépins de pamplemousse (EPP) est utilisable par toute la famille. Attention, la concentration peut varier d’un produit à l’autre  (on demande conseil à son pharmacien) et, selon les cas, on avale ses 5 ou 10 gouttes quotidiennes chaque matin, à titre préventif. En cas de pépin, on triple la dose : on avale son EPP matin, midi et soir. Soyez vigilant : l’EPP est parfois associé à des huiles essentielles… un cocktail à réserver aux adultes !

 

Gestes barrières : le B.A.BA

Face aux microbes de l’hiver, les gestes barrières sont hyper efficaces ! Evidemment, on éternue/tousse dans son coude, on se mouche dans des mouchoirs à usage unique qu’on jette dans une poubelle fermée, on se tient à bonne distance les uns et des autres… et on n’oublie pas de se laver les mains (ou de les passer au gel hydroalcoolique), surtout après s’être mouché ! D’ailleurs, vous avez remarqué : les spécialistes notent que les mesures prises pour se protéger du virus responsable de la Covid-19 « vont avoir un impact sur la circulation des virus respiratoires en général. » Ça, c’est fait!

 

Les symptômes sont là…

Nez qui coule ? Bouché ? Gorge en feu ? Enflée ? Pas de panique : aux premiers symptômes on réagit !

On peut avoir recours à l’huile essentielle de ravintsara : elle ne sent pas génialement bon, mais c’est pour son action antivirale et immunostimulante qu’on la choisit ! On applique ce puissant stimulant physique et psychique sur les poignets ou la voute plantaire. On peut aussi l’absorber à raison de 2 gouttes / prise, dans une boulette de mie de pain qu’on avale (pas plus de 8 gouttes/jour). Vous pouvez également vous procurer des gélules vides en pharmacie. Bon à savoir : on peut l’utiliser à titre préventif, tous les matins pendant trois semaines, on stoppe une semaine et on recommence.

Aux adeptes des tisanes on conseillera les infusions de thym pour ses vertus antiseptiques (utilisez des branches de thym !)

La propolis est réalisée par les abeilles à partir de substances naturelles pour isoler et aseptiser la ruche. Elle utilise sous forme de spray, de gommes, de gélules mais c’est encore sous forme de gouttes qu’on la préfère pour sa concentration. On ne l’avale pas seule (c’est un peu fort) mais dans un lait végétal par exemple. A noter : on peut aussi procéder à des gargarismes avec !

 

Les + wellpharma :

– Pensez aux mélanges d’huiles essentielles tout prêts : vous bénéficierez des bienfaits de plusieurs huiles essentielles ciblées sans risque de surdose. Vous pouvez aussi utiliser un baume, à appliquer sagement sur le plexus ou la plante des pieds, à moins que vous ne préfériez le glisser dans de l’eau chaude pour une inhalation.

– Tout l’hiver, on devrait se laver le nez (pour bien faire, c’est par là ; pour le faire à son bébé, c’est ici). Quand on commence à avoir le nez encombré ou qui coule, le geste est salvateur !

– Si vous préférez prévenir plutôt que guérir, entamez une cure sans tarder. Variez les stimulations de votre système immunitaire en alternant les produits ! Par exemple : 1 mois de probiotiques, suivi de 10 jour d’HE de ravintsara, puis 10 jours d’EPP, puis 10 jours de probiotiques, etc.

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