Protégez vos oreilles

Laisse tomber le coton-tige !

La plupart d’entre nous se nettoient les oreilles avec un coton-tige. Bonne idée pour prendre soin du pavillon, mais mauvaise pioche si on l’introduit dans le conduit auditif ! En effet, ce faisant, on croit se débarrasser du cérumen alors qu’on le repousse à l’intérieur de l’oreille. Résultat : on augmente le risque de créer un bouchon. Déjà, il faut savoir que le cérumen n’est pas « sale » mais a vocation à entrainer les peaux mortes de l’oreille vers l’extérieur. Ensuite, ne pas oublier que la création d’un bouchon… c’est le début des ennuis. La solution ? Le cure-oreille. Si l’on n’est pas fan, on peut opter pour un spray qui permet de dissoudre le cérumen. On n’a plus qu’à essuyer et c’est nickel !

Gare à l’otite du baigneur !

En été, certains redoutent l’otite du baigneur, appelée aussi otite externe aiguë. A raison : c’est très douloureux et vous serez privé de baignade le temps du traitement ! C’est une infection due aux bactéries qui se développent dans le conduit auditif à cause de l’eau qui peut y stagner. Pour éviter ce très fâcheux désagrément, on vous recommande de bien vous sécher les oreilles dès votre sortie de l’eau. Ça fait glouglou ? Pencher la tête d’un côté puis de l’autre pour que l’eau s’écoule : le tour est joué. Les personnes les plus sensibles peuvent se munir de bouchons spécifiques qui empêchent l’eau de pénétrer dans le conduit : demandez conseil à votre pharmacien.

Plonger en toute sécurité

Les plongeurs rencontrent souvent des problèmes d’oreilles : certains tympans réagissent mal à la pression. Tout d’abord, il est toujours utile de suivre à la lettre les recommandations de votre moniteur qui vous expliquera comment descendre dans les profondeurs sans risque pour vos oreilles et vous apprendra à gérer les petits désagréments, notamment la manœuvre de Valsalva pour rééquilibrer la pression entre l’oreille externe et l’oreille moyenne. C’est tout simple : on se bouche le nez et on souffle – doucement ! – et bouche fermée. Mais on n’essaie pas « juste pour voir » : on pourrait se faire mal !

Question de pression

L’otite barotraumatique est également connue (et redoutée) des plongeurs. Mais elle peut survenir également lors d’un voyage en avion puisqu’elle est due à une forte augmentation ou chute de pression. Là encore, la douleur est violente. Si vous plongez, suivez les consignes et si vous prenez l’avion, pensez à déglutir ou à boire lors du décollage et conseillez à vos enfants de faire de même ! Et si vous avez mal aux oreilles ne vous aventurez jamais à vous soigner vous-même avec les gouttes que vous avez sous la main au risque d’empirer votre cas.

Baisse le son !

On prend également des risques considérables à exposer trop souvent ses oreilles à un niveau sonore trop élevé pendant nos loisirs (boite de nuit, concerts, bricolage bruyant…) ou dans la vie professionnelle. On évite les écouteurs au niveau max (et on privilégie le casque d’ailleurs), on s’éloigne des baffles sur les dance floors et dans les salles de spectacle. Enfin, si l’on bricole ou travaille dans un endroit très bruyant, on pense aux protections individuelles prévues à cet effet. Vous avez prévu d’assister à un concert de metal ou vous voulez danser jusqu’au bout de la nuit sans devenir sourd ? Pensez aux bouchons d’oreilles spécifiques !

Gare au soleil !

Enfin, on n’y pense parfois trop tard mais… badigeonnez vos oreilles de crème solaire afin d’éviter un coup de soleil non seulement douloureux mais particulièrement disgracieux. (et un peu ridicule !)

Pour continuer votre lecture

01 Avr 2018

Zoom sur … la fasciathérapie

Et si on arrêtait de froisser nos fascias, ça irait mieux peut être mieux ? La fasciathérapie prend soin de ces membranes qui entourent nos muscles, nos organes, nos os et nos viscères et constituent notre « deuxième squelette ». Décryptage avec Isabelle Bertrand, docteure en sciences sociales, praticienne en fasciathérapie à Clermont-Ferrand et membre de FasciaFrance.
25 Sep 2020

Apnée du sommeil : la fin du cauchemar ?

Vous dormez mais vous êtes fatigué ? Vous ronflez ? Peut-être souffrez-vous d’apnée du sommeil ? Apprenez à repérer les symptômes de ce syndrome qui touche plus de 5% de la population et soyez rassuré : sa prise en charge ne cesse de s’améliorer. On en parle avec Marie-Agnès Wiss-Laurent, Présidente de la FFAAIR (Fédération Française des Associations & Amicales de malades, Insuffisants ou handicapés Respiratoires).
13 Déc 2022

Zoom sur… la maladie de Crohn

La maladie de Crohn touche près de 1/1000 personnes en France avec 8 nouveaux cas recensés pour 100 000 habitants chaque année. Si on la diagnostique le plus souvent chez des sujets âgés de 20 à 30 ans, elle n’épargne pas les plus âgés (5 % des cas sont diagnostiqués après 60 ans). Elle touche […]
02 Oct 2014

Douleurs lombaires

Dans le langage courant, les « douleurs du dos » correspondent à des douleurs de la région lombaire appelées lombalgies (le plus souvent), c'est-à-dire au niveau des 5 vertèbres lombaires. Ce sont les douleurs du bas du dos. Des douleurs de la région dorsale appelées dorsalgies (moins souvent), c'est-à-dire au niveau des 12 vertèbres dorsales. Ce sont les douleurs du haut du dos. Quand les vertèbres cervicales sont concernées, les gens parlent généralement de « douleur du cou ».