Sédentarité : quel impact sur la santé ?

Le mot « sédentarité » vient du latin « sedere », qui signifie « être assis ». Selon l’Assurance-maladie, « la sédentarité est une situation d’éveil caractérisée par une très faible dépense d’énergie. Elle correspond au temps passé, assis, couché ou debout sans bouger (sans mouvement conduisant à une dépense d’énergie). »  Or, ce véritable fléau de nos sociétés modernes constitue un facteur de risque majeur de maladies chroniques. À tel point que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), évoque une épidémie « de maladies non-transmissibles ».

Les effets dévastateurs de la sédentarité

Surpoids, obésité, hypertension artérielle, diabète de type 2, infarctus du myocarde, santé mentale, cancers… Les conséquences de la sédentarité sur la santé et notre bien-être sont multiples et touchent toutes les couches de la population. À titre d’exemple, le simple fait de rester assis plus de 3h par jour est responsable de 3,8% des décès, toutes causes confondues et indépendamment du niveau d’activité physique.

Du diabète de type 2…

Plus précisément, la sédentarité contribue significativement au risque de survenue du diabète de type 2. En effet, elle entraîne une diminution de la sensibilité à l’insuline, augmentant ainsi le risque de développer cette maladie. Et une fois le diabète installé, la sédentarité expose à de très nombreuses complications.

…aux maladies cardiovasculaires

Au niveau cardiovasculaire, elle participe à l’augmentation de nombreux facteurs de risque : surpoids, obésité, hypertension artérielle. Les personnes qui passent plus de 8 heures par jour assis ont un risque de mortalité cardiovasculaire augmenté de 17 % par rapport aux plus actives. Le manque d’activité physique favorise aussi l’insuffisance cardiaque. Comment se traduit cette pathologie ? À force de rester au repos, le cœur perd sa puissance de contraction : le volume sanguin entrant et sortant dans le cœur diminue au fil du temps, les tissus, les muscles et tous les organes s’en trouvent moins oxygénés.

Souffrance mentale

La sédentarité impacte également la santé mentale, avec un risque plus élevé de souffrir de dépression et d’anxiété.  Une méta-analyse de 2017 a démontré que les individus sédentaires avaient un risque accru de 31 % de développer une dépression par rapport à ceux qui pratiquent régulièrement une activité physique.

Des astuces pour bouger

Il est toujours possible d’intégrer 30 minutes d’exercice physique dans nos activités quotidiennes. Des pratiques simples, comme :

  • prendre les escaliers,
  • se rendre au travail à bicyclette
  • ou descendre du bus deux arrêts avant la destination peuvent être intégrées dans notre quotidien.
  • Tout comme le fait de jardiner et de bricoler.

Pour continuer votre lecture