Vivre au mieux avec son cancer

Mieux vivre avec son cancer

Le cancer bouleverse la vie des malades et de leur entourage. La maladie peut faire peur, mal… et ses traitements, aussi avec des impacts majeurs  sur l’alimentation, la vitalité et l’activité professionnelle. La moitié des malades mangent moins, les trois quarts se sentent fatigués et 30%, en activité au moment du diagnostic, ne travaillent plus deux ans plus tard. Mais ça n’est pas une fatalité ! Découvrez des solutions pour vivre au mieux avec son cancer et ne pas laisser la maladie prendre toute la place.

Soulager la douleur

Les spécialistes estiment que 90% des douleurs peuvent aujourd’hui être atténuées. Il y a les médicaments bien sûr, mais aussi l’acupuncture, la relaxation, la sophrologie, l’hypnose, les massages… On sait aussi que le soutien et l’écoute de l’équipe soignante et des proches contribuent à mieux l’appréhender, l’apprivoiser et la combattre !

Réduire la fatigue

Entre la maladie qui affaiblit l’organisme, les effets secondaires des traitements, la douleur, le stress… on se sent parfois épuisé. C’est peut-être le moment de ré-équilibrer son alimentation, de se lever et coucher à heures fixes et de reprendre une activité physique (découvrez les bienfaits du sport contre le cancer) ? En effet, le simple fait de (se) bouger diminuerait la fatigue d’environ 30% pendant ou après les traitements et quel que soit le stade du cancer.

Bouger pour vivre au mieux avec son cancer

On peut marcher, nager, danser, pédaler… L’activité physique sous toutes ses formes est bénéfique pour le corps et le moral, pour le sommeil et pour l’image de soi, elle améliore le bien-être et réduit l’anxiété ! Sachez qu’il existe des activités sportives adaptées, au sein des établissements hospitaliers et en dehors … Parlez-en à l’équipe soignante !

Adapter son alimentation

Bien se nourrir est plus que jamais essentiel, mais devient difficile quand on est en proie aux nausées, à la perte d’appétit, à l’altération du goût ou de l’odorat, aux désordres digestifs… Pourtant, on ne désarme pas ! Pour maintenir un bon état nutritionnel pendant les traitements, il est essentiel de manger varié et équilibré en choisissant ce qu’on aime et ce qu’on tolère. Alors oui, c’est mieux de manger trois fois par jour, mais s’il est plus facile de fractionner les repas : go ! On privilégie les produits de saison, on pense à bien  s’hydrater… et pour éviter les nausées, on privilégie les plats froids et/ou les aliments peu odorants. Si on cale, on en parle à ses soignants !

Echanger avec les proches…et les autres

Savoir vers qui se tourner pour obtenir une écoute attentive, de l’aide, du soutien, des conseils, une épaule pour pleurer… c’est essentiel ! La maladie est une épreuve pour le malade et souvent un choc pour ses proches qui seront parfois désarmés, maladroits… d’où l’importance de parler avec eux, d’exprimer ses attentes, ses besoins pour qu’ils puissent se sentir utiles à vos côtés. Il existe également des groupes de parole, pour échanger entre malades, entre aidants… Enfin, si les émotions négatives (bien légitimes) deviennent  envahissantes, il faut savoir se tourner vers un psychologue ou un psychiatre pour les exprimer et faire face !

Préserver son intimité et sa sexualité

Avec la maladie on peut se sentir affaibli et défaillant à cause de changements physiques, de troubles fonctionnels, de la fatigue, du moral qui yoyote, d’une libido en berne… Pour autant, on peut renouer avec une vie intime et sexuelle épanouissante avec la complicité de son conjoint et/ou en parler avec un professionnel de santé (médecin, oncologue, sexologue, gynécologue, psychologue). Quant aux questions de fertilité qui se posent pendant cette période, on les aborde avec l’équipe médicale. Elle tiendra compte de la situation du/de la patient-e pour adapter les soins et mettre en place des solutions pour préserver la fertilité.

Quoi ma gueule ?

Au rayon des effets secondaires éventuels des traitements du cancer, il y a la chute des cheveux mais aussi une peau et des ongles fragilisés, un teint brouillé, des éruptions cutanées… En plus du reste, ça fait beaucoup ! Au point que continuer à prendre soin de soi devient parfois pénible. Et pourtant, on sait bien que quand on se sent belle/beau, on regonfle son estime de soi, on se sent plus fort-e… Aujourd’hui, il existe des produits de soin et de beauté adaptés et des professionnels formés à la socio/onco-esthétique qui prodiguent des soins du visage, des cheveux, des massages, des conseils… Nombreux sont les centres de lutte contre le cancer où ces prestations sont gratuites.

Demandez conseil à votre pharmacien ou à votre équipe soignante.


Cet article à été rédigé avec la participation de :
Biogaran

Pour continuer votre lecture